Avec l’arrivée du printemps, j’ai décidé de repeindre ma maison. Du coup, il a fallu débarrasser la buanderie, empiler toutes les affaires dans l’abri du jardin, puis, après la fin des travaux , tout ranger à nouveau !
J’ai un problème je n’arrive pas à jeter mes vieilles bottes. J’ai des paires qui ont plus de 20 ans, qui sont encore dans un parfait état et à qui le temps et les couches de cirage ont donné une patine inimitable.
J’adore les sortir, comme un collectionneur de vieilles voitures sort sa 404.
Avant chaque sortie, un coup d’éponge humide, un coup de chiffon suivi d’un peu de crème de la couleur des bottes, pour finir je prends un chiffon doux que je passe sur les bottes en alternant les mouvements énergiques et les mouvements doux qui me permettent de voir les détails de mes bottes, les usures et les marques du temps qui font partie de leur histoire.
Il ne me reste plus qu’à choisir ma tenue pour assortir à mes bottes, et vient enfin le moment de la chausse.
Malgré le temps mon pied commence par forcer et puis voici enfin le « clong » qui signe la mise en place de mon pied dans le chausson de ma botte. Et me voila prêt pour une bonne journée bien dans mes bottes.
Je possède une vingtaine de paire de bottes et de bottines, classiques, biker, country… j’alterne suivant mon humeur.
Je trouve que mes bottes et mes boots donnent un look authentique et vintage à mes tenues.
Bien sûr, j’ai déjà jeté des paires qui étaient trop abîmées : semelles ouvertes, cuir déchiré, mais je garde le souvenir de toutes, marques, couleurs, forme…
Mes santiags, c’est une part de moi à laquelle je tiens vraiment.
